Le Cabaret de la dernière chance fêtera ses 35 ans, le 15 décembre 2017. Son mandat, depuis toujours, est de faire en sorte que les artistes en marge aient une place pour s’exprimer dans des conditions professionnelles, à longueur d’année. La renommée du Cabaret dans le milieu artistique provincial, n’est plus à faire. Elle est en partie basée sur son ouverture d’esprit, axée vers la liberté de création et l’innovation.
Nous croyions que la c’est la vie culturelle, qui fait vivre et fait vibrer les régions. Le Cabaret de la dernière chance pour l’Abitibi-Témiscamingue, c’est à la fois, l’acteur d’une vie culturelle florissante, l’égide protégeant la culture d’ici et l’institution amenant les meilleures artistes de la relève du Québec à visiter la région. Grâce à notre équipe conviviale et volontaire, nous continuerons d’épauler les artistes d’ici et d’ailleurs, en contribuant à rendre leurs créativités accessibles au plus grand nombre. Les artistes, les organismes culturels et les festivals choisissent le Cabaret de la dernière chance pour ses qualités, sa philosophie, et son histoire.
Le Cabaret de la dernière chance, c’est un train qui roule 7 jours sur 7, 12 heures par jours, 365 jours par année (ou presque) et qui ne peut se permettre de ralentir bien longtemps. C’est un lièvre qui coure la nuit… À l’affût de l’idée, de l’aide, ou du petit quelque chose qui fera toute la différence… Amener quelqu’un de l’extérieur au Cabaret de la dernière, c’est comme un cadeau que l’on fait, pour le plaisir que ça procure de part et d’autre.
Le Cabaret de la dernière chance est pour plusieurs une fierté régionale, comme la maison naturelle de notre expression culturelle locale. Le Cabaret de la dernière chance, c’est l’ami qui est là, pour nous ramasser et nous remettre sur pied. C’est la place où chacun se retrouve à un moment ou à un autre, à la recherche consciente ou non, de quelque chose qui les aidera à se retrouver eux-même. Le Cabaret de la dernière chance fait partie de ces rares endroits au Québec, où l’on entend l’écho du cri fragile de notre identité.